Ce DEUG se sera cependant révélé être une très mauvaise orientation pour moi. En fait de DEUG informatique, c’en est un de mathématiques… de mathématiques quasi-fondamentales. Avec quelques à-côtés : économie appliquée (aux mathématiques) et informatique basique (appliquée aussi) (aux mathématiques évidemment) : bureautique, théorie sur le fonctionnement d’un ordinateur (binaire, hexa, …), Pascal. Bien évidemment, je courais à la catastrophe, et je cherchais dans quoi je pourrais me réorienter, fort désormais d’une petite expérience en études d’informatique (et d’une grande expérience en matière d’orientation, si, si !). J’en parlais à ma chargée de TD d’informatique, lui confiant que je souhaitais me réorienter en informatique, en IUT si possible… J’ai appris par la suite qu’elle était aussi directrice de l’UFR Maths/Info de la fac. C’est sûr, ça aide. J’ai donc bénéficié du sacro-saint Piston, cette fois-ci, et, à la rentrée suivante, j’intégrais l’IUT d’informatique dépendant de cette fac… J’aurais de toute manière été pris, vu mes notes en informatique, selon mes professeurs. Peut-être. Toujours est-il que je lui en serais éternellement reconnaissant, à cette chargée de TD si particulière…
Puis ce fut l’IUT. ENFIN je faisais ce que j’avais voulu faire. Ceci dit, point de faux-semblant : il y a toujours des matières, des cours, auxquels l’on accroche pas particulièrement. Le tout étant que le ratio de ces matières par rapport à celles qu’on apprécie soit acceptable… Et c’est là que je voulais en venir : ce fut, pour moi, le cas à l’IUT. Ce furent deux années sans problème, deux années studieuses, où, de projet en projet, de contrôle continu en contrôle continu, j’arrivai à sortir mon épingle du jeu, malgré mon niveau toujours aussi épouvantable en mathématiques. Pour résumer, j’ai découvert l’aspect professionnel de l’informatique, c’est à dire le développement d’applications métier, de gestion, etc. et ce dans différents langages. Les à-côtés imposés, à savoir gestion, mathématiques, et autres, n’étaient pas forcément mon fort, mais j’excellais en logique, en algorithmique, et en analyse/conception. Au terme de ces deux années, ayant une moyenne somme toute acceptable (12 et quelques, ceci m’offrant la mention assez bien), on me conseilla de demander des licences. Pas trop convaincu, je consentis à faire ces demandes, et demandais la MIAGE dépendant de cette même fac (en apprentissage), une licence pro (aussi dans cette fac), et, je ne sais pourquoi, une licence MIAGE, plus près de chez moi. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai demandé cette dernière école, mais bien m’en a pris, et la suite m’a donné raison : j’ai été refusé à la MIAGE de ma fac d’alors (ils en avaient assez de me voir, je pense !), accepté en licence professionnelle (dans cette même fac, je le rappelle, il faut suivre, un peu), et accepté à la MIAGE la plus proche de chez moi, mais… Mais en 1ère année (qui équivalait à l’époque à un Bac +2). J’aurais donc dû refaire un bac +2… malheur, malheur… Déçu et plein d’abnégation, je décidais tout de même de me présenter aux tests et entretiens pour cette 1ère année de MIAGE. Qui se déroulaient quelques heures avant le passage de ma soutenance de stage de fin de DUT. A l’autre bout de Paris. Les tests se déroulent bien, mais problème : le jury traînait pour départager les dossiers, et l’heure fatidique de 15h approchait, alors que ma soutenance à l’autre bout de Paris avait lieu à 16h30… j’ai dû demander à passer avant tout le monde, et cette faveur m’a été accordée. De mon point de vue, l’entretien n’a pas été vraiment extraordinaire, voire catastrophique, tant j’étais nerveux, mais l’avis du jury semblait différer du mien, puisqu’au terme de cet entretien, il m’a été proposé d’intégrer cette MIAGE… en deuxième année. Soit en licence. Alors que l’on m’avait proposé une première année, et que c’étaient les entretiens de première année. Alléluia !